Les racines de la médecine chinoise sont issues d’une doctrine traditionnelle qui aurait son origine dans la Grande Tradition primordiale des hommes commune à toute l’humanité de tous temps et de tous lieux.

Elle concerne aussi bien la civilisation chinoise que les autres civilisations anciennes.

Elle est transmise au fil des siècles sous formes de Principes « révélés aux ancêtres ». Cette pensée est nourrie par l’intuition intellectuelle, l’appréhension globale des phénomènes; l’analyse proprement dite n’intervenant qu’en second lieu dans la stricte mesure du nécessaire.

Souvent ces Principes s’expriment par des nombres symboliques.

Or l’homme actuel n’a pas du tout les mêmes processus de pensée que celui de jadis.

Sa démarche intellectuelle emprunte des voies telles que la logique linéaire, la causalité ou la dialectique qui ne furent jamais celles de la démarche traditionnelle. Celle-ci n’emploie qu’un seul outil, le raisonnement analogique seul apte à décoder l’expression globale symbolique.

De sorte que le médecin chinois se référant à cette doctrine à laquelle, pour des raisons historiques on donne le nom de Taoïsme, s’en tiendra à une théorie générale de l’organisme vivant tout entier étudié aussi bien dans ses relations internes que dans ses relations avec l’extérieur au sens le plus large du terme.

L’Univers forme un tout qu’on pourra classer par catégories énergétiques qui interagissent entre elles.

On peut noter certains éléments essentiels de cette doctrine tels que: la prééminence du Qualitatif sur le Quantitatif, l’Unité originelle, le Yin Yang, la loi Ternaire, et la conception d’une médecine avant tout préventive qui en découle.